Du bout des doigts, du bout des yeux, au bord de l'émotion. Ma première rencontre physique avec l'oeuvre de Denis Morog a été un de ces rares moments dans la vie d'un marchand, où le travail rejoint les rêves d'enfants, où l'expert rejoint l'homme, par toute l'expression et l'exaltation de ses sens.

J'ai eu la chance de visiter son atelier accompagné de son fils. C'était par une matinée de fin d'été, dans l'élan des bonnes résolutions de rentrée. Le soleil, les hautes herbes sèches et les insectes étaient encore mordants, l'air chaud était parfumé de la végétation luxuriante d'où les oeuvres de Morog semblaient surgir, tels des vestiges d'un monde englouti. Ai-je rêvé ? Il me suffit de fermer les yeux et je suis à nouveau dans ce jardin. Oui, les objets inanimés ont bien une âme et leurs présences sont autant de clés qui ouvrent nos horizons.

Le travail artistique de Denis Morog s'effleure ainsi, en renouvelant notre regard sur le béton sculpté. Un béton sensuel, à caresser des yeux : L'épiderme de l'architecture. "Une oeuvre compliquée et simple comme un clair de lune", écrit Jean Chaumely, dans la préface du Beau béton.

Je présente en permanence le travail de Denis Morog sur mon stand de Paul Bert Serpette, Allée 1 stand 26. Venez le découvrir le beau béton.